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1914-1918

Le contexte historique

        Paris, avant la guerre de 1914, était déjà le centre de l'élégance
mondiale. Mais les premiers effets de cette guerre et de la paix qui suivit furent un bouleversement
général de la carte de l'Europe — la dispersion, à tout jamais, de la grande majorité des têtes
couronnées et des noblesses qui vivaient dans leur sillage.

         Première conséquence : la Couture parisienne, après la guerre, ne pourra donc plus compter sur sa
belle clientèle — celle des aristocraties européennes, qu'elles soient russes, polonaises, allemandes
ou autrichiennes. Les grands magasins transforment leurs ateliers en ouvroirs où modistes et
ouvrières confectionnent des vêtements pour les soldats.

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        Deuxième conséquence . la guerre, en prenant les hommes, a en quelque sorte libéré les femmes. Fait inéluctable : la femme est sortie de chez elle, où les traditions l'enfermaient dans un cadre restreint, l'écrin de son boudoir ou celui de son coupé. Beaucoup de femmes ont travaillé et perdu l'habitude de l'oisiveté — cette règle de la femme riche d'avant 1914.

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Les matériaux et les couleurs

            Jusqu'à la guerre de 1914, les femmes étaient demeurées romantiques d'esprit, de cœur, de mœurs
et de costumes.

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             Soudain, le grand drame de la guerre. Les femmes s'éveillent d'un long rêve. Adieu l'atmosphère de
boudoir et de serre chaude ; adieu les thés intimes sous d'attendrissants abat-jours de soie rose ;
adieu les migraines soignées douillettement au creux du canapé. La vie est là, réclamant d'impérieux
sacrifices, exigeant toute l’activité, toute l'énergie de chacun.

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Du point de vue des tissus, on affectionne entre autres les tulles, les soies (ou imitations) et les serges mais de nouveau cela dépend de la condition sociale et des moyens de la cliente. En hiver, ce sont le velours et les grosse doublures fourrées apparentes qui ont la préfèrence. Les cols et les manteaux rappellent ceux des soldats. Dans tous les cas, les couleurs se font plus sombres et alliées des tons “militaires” : bordeaux, brun, taupe, vert d’eau.
 

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Si les modèles portés par les Parisiennes restent sobres, avec des couleurs comme le beige ou le jaune banane, d’autres, plus ornementés et chamarrés, s’adressent au marché américain, en plein boom.
 

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Les tenues spécifiques de la période

Avant le conflit, les robes étaient souvent longues, très entravantes, très étroites et très ornementées. C’étaient des tenues très riches. Mais la mode avait déjà commencé à changer avant que la guerre n’éclate. Le corset avait déjà été abandonné, et la silhouette s’était déjà simplifiée.

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En juin 1914, lorsque les couturiers présentent leur nouvelle collection, ils proposent une robe crinoline, plus courte que les autres. Dès août, après la déclaration de guerre, ils la rebaptisent crinoline de guerre. Le conflit devient un argument marketing pour présenter cette nouvelle silhouette qui autorise davantage de liberté de mouvement pour travailler dans les hôpitaux et les usines. Par la suite, en 1917, la robe tonneau se vendra sur l’argument qu’elle n’utilise plus que 4,5 m de tissu, au lieu des 8 mètres de la robe crinoline…

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Les journaux chics font la promotion de robes droites qui font comparer les femmes du monde à des lianes, avec ou sans fronces ou bandes de tissus surcousues sur le devant. Le costume-tailleur, "uniforme de l'Arrière", se popularise. Bien entendu, ces robes et ces jupes sont longues et les bras sont le plus souvent couverts.On ne sort pas de façon tranchée d’une longue période d’austérité, morale et vestimentaire.

Les maquillage et les accessoires

La plupart des femmes qui travaillent n’ont pas de tenues adaptées à leurs nouveaux rôles. Alors soit elles revêtent les combinaisons de leur mari, soit elles adaptent leurs tenues en ajoutant des accessoires et en modifiant leurs robes. Ainsi apparaissent les poches et le tablier, deux éléments cruciaux pour travailler en hôpital ou en atelier.

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Habituées à une vie simple, elles y ont conformé leur apparence. Leurs cheveux sont tombés sous les ciseaux pour leur permettre une coiffure rapide et facile. Elles se sont dépouillées de tout l'encombrement des lingeries.

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<<Les femmes nulles suivent la Mode, les prétentieuses l'exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle.>>

.....Chatelet...

 

Les créateurs iconiques de l’époque

 

Avant la guerre, les principaux grands couturiers sont des hommes Jean Patou, Paul Poiret ou Charles Frederick Worth.

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Or ils vont être mobilisés au front et, même s'ils reviennent plus tôt que les autres, les femmes vont en profiter pour occuper la place, à commencer par Jeanne Lanvin et Gabrielle Chanel, inconnues à l’époque.

 

La dernière créait des vêtements moins ajustés. C'est également à ce moment qu'elle intronisa le noir comme couleur classique intemporelle. Ses créations, souvent inspirées des vêtements masculins, étaient simples et confortables à porter ce qui les rendit très populaires pendant la Première Guerre Mondiale.

Les créateurs iconiques de l'époque

Avant la guerre, les principaux grands couturiers sont des hommes Jean Patou, Paul Poiret ou Charles Frederick Worth. Or ils vont être mobilisés au front et, même s'ils reviennent plus tôt que les autres, les femmes vont en profiter pour occuper la place, à commencer par Jeanne Lanvin et Gabrielle Chanel, inconnues à l’époque.

La dernière créait des vêtements moins ajustés. C'est également à ce moment qu'elle intronisa le noir comme couleur classique intemporelle. Ses créations, souvent inspirées des vêtements masculins, étaient simples et confortables à porter ce qui les rendit très populaires pendant la Première Guerre Mondiale.  Ces femmes produisent, s’imposent, et c’est le début du règne des femmes dans la haute couture

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